L'Université Algérienne est une institution d'intérêt public qui a pour mission générale le développement des personnes tant sur le plan individuel que collectif et la promotion humaine et sociale. Pour les fins de cette mission, l'Université veille au développement et à la transmission des connaissances de même qu'à la diffusion libre du savoir; elle doit être à l'avant-garde de son milieu au sujet du maintien d'un climat d'ouverture, de respect, de liberté et de responsabilité favorisant l'exercice et l'expression de la pensée et du jugement critique.

L’université Algérienne a connu une très forte croissance de l’ensemble de ses principaux indicateurs, comme le montrent le nombre d’établissements universitaires et leur répartition géographique, les effectifs étudiants et de diplômés, la diversification des filières de formation et l’activité de recherche scientifique.

Si beaucoup a été réalisé – même si beaucoup reste encore à faire pour atteindre les normes internationales rapportées au volume de la population –, le rythme accéléré de la croissance de l’université a également généré de nombreux dysfonctionnements en termes de qualité et d’efficacité scientifiques, de respect des normes de la vie académique et de maîtrise des processus d’amélioration de ses performances.

Ceci est, au moins en partie, dû au fait que l’université s’acquitte de ses missions de formation et de recherche dans un environnement socio-économique et institutionnel qui a également connu de profonds changements, ce qui rend nécessaire la réaffirmation de principes généraux et le renouvellement des règles de fonctionnement pouvant garantir à la fois sa crédibilité pédagogique et scientifique et sa légitimité.

Les membres de la communauté universitaire sont, dans ce contexte, tenus de partager la démarche morale et méthodologique qui conduit à reconnaître, aux plans éthique et déontologique, les meilleurs comportements et les meilleures pratiques universitaires, ainsi que d’en combattre les dérives.

Emanation d’un large consensus universitaire, la charte d’éthique et de déontologie réaffirme des principes généraux issus de normes universelles ainsi que de valeurs propres à notre société, et qui doivent être le moteur de la démarche d’apprentissage et de mise en œuvre de l’éthique et de la déontologie universitaires. Elle doit donc représenter un outil de mobilisation et de référence rappelant les grands principes qui guident la vie universitaire et inspirent les codes de conduite et les règlements qui en découleront.

Ce document, que l'on peut qualifier de charte-universitaire, se veut la poursuite d'une démarche éthique engagée depuis toujours au sein de l'Université et nous la soumettons à la responsabilité individuelle et collective de chacun. Il nous revient maintenant de nous en laisser imprégner pour que cette orientation devienne jour après jour le réflexe naturel de chacun, le fil conducteur de l'agir professionnel de cette institution. De la sorte, nous allons assurer et maintenir les plus hauts standards d'éthique et, par le fait même, promouvoir la renommée et l'image de marque de l'Université.

Notons que le présent texte permet également à l'observateur externe de connaître les valeurs qui sous-tendent les mécanismes internes de prise de décisions; par le fait même, il permet à cet observateur d'augmenter sa confiance en l'Université, voire de supporter fermement l'Université dans la poursuite de sa mission.

Les valeurs dont ce document fait la promotion sont classifiées en regard soit de la société, soit de la communauté universitaire, soit de la profession et soit de l'individu.

L'éthique concerne tous les membres de la communauté universitaire. Les membres du Conseil d'administration de l'Université sont également soumis au respect des valeurs dont ce document fait la promotion dans la mesure où leurs actions les confrontent à l'une ou l'autre de ces valeurs; en pareil cas, le terme "administrateur" doit se substituer au terme "membre". Sont également concernées par le respect des valeurs prônées dans le présent document, pour autant que leurs actions les confrontent à l'une ou l'autre de ces valeurs, les personnes qui travaillent à l'Université comme employées d'une entreprise qui dispense ses services à l'Université en vertu d'un contrat de service liant l'Université et cette entreprise (tel le service de la cafétéria, le service de la sécurité et le service de l'entretien ménager).

Enfin, sont également soumis au respect des valeurs énoncées dans ce document, pour autant que leurs actions les confrontent à l'une ou l'autre de ces valeurs, les personnes qui travaillent à l'Université comme contractuelles, notamment celles qui travaillent dans le cadre d'un projet de recherche.


Ce cours de découverte, s'adresse aux étudiants master M1 Commande Electrique  et a pour objectif la sensibilisation des étudiants au développement durable, à l’écologie industrielle et au recyclage.

Il est divisé en 6 parties:

 ·          Naissance et évolution du concept d’écologie industrielle

·           Définition et principes de l’écologie industrielle

·           Expériences d’écologie industrielle en Algérie et dans le monde

·           Symbiose industrielle (parcs/réseaux éco-industries)

·           Déchets gazeux, liquides et solides

·           Recyclage


Le système énergétique doit assurer la qualité de l’énergie fournie aux consommateurs. Cette qualité, pour un système triphasé est caractérisée par les écarts et les variations de tensions, par sa dissymétrie et par sa déviation de la tension et de la déviation de la fréquence des normes prescrites.

Pour un bon fonctionnement normal des consommateurs, il faut maintenir la tension sur les bornes dans les limites données du fait que l’écart peut provoquer des dommages considérables.

L’écart ou la variation de tension du réseau représente la différence entre les tensions réelles et nominales. Pour avoir une qualité de l’énergie électrique, la tension aux jeux de barres de la distribution doit être proche le plus possible de la tension nominale.

 La qualité de l’énergie électrique est un problème de très grande actualité, dont l’importance est imposée par le rôle déterminant que l’énergie électrique joue dans la vie de la société contemporaine. La nécessité d’étudier la qualité de celle-là dérive de la présence de perturbations, qui affectent défavorablement l’alimentation des consommateurs à tous les investissements du système (production, transport, distribution).

La qualité de l’énergie électrique doit être analysée dans le contexte de la relation entre les fournisseurs et le client (le bénéficiaire de l’énergie). Celle-ci peut être définie comme l’ensemble des paramètres (indicateurs) qui conditionnent l’usage de l’énergie électrique, et satisfont les nécessités des récepteurs (consommateurs électriques) en concordance avec leur fonction. La garantie de la qualité de l’énergie électrique signifie le maintien de ces indicateurs dans des limites admissibles.

Il est important de préciser que la qualité de l’énergie électrique est déterminée à la fois par la demande individuelle et collective des clients et par les avaries provoquées dans le système de production, de transport et de distribution par les contraintes électriques ou mécaniques dues à des facteurs très variés (conditions climatiques, usure normale, vieillissement etc.). C’est pour cette raison que les caractéristiques de l’énergie électrique sont traitées en termes de statistique et de probabilité.

Les paramètres et leurs principales «anomalies», permettant de caractériser une alimentation électrique, sont les suivants,  (tension et fréquence)  [1]:

- Amplitude: variations lente, coupures (flicker ou papillotement), creux de tension (voltage dip), surtensions.

- Fréquence: variations.

- Forme d’onde: harmoniques, transitoires, courants porteurs.

- Phase: déséquilibre de tensions polyphasées: apparition de tension inverse ou homopolaire.

- Stabilité à court, moyen et long terme (uniquement grand transport).

       

Tous les aspects mentionnés auparavant doivent être considérés et analysés sous l’incidence des perturbations (les causes de l’apparition, leurs effets et les mesures pour leur réduction).

L’intérêt de plus en plus marqué pour ce domaine est expliqué par les spécialistes par l’émergence des aspects suivants, [1]:

- Les réseaux électriques sont soumis à de multiples perturbations électromagnétiques.

- Les récepteurs modernes, notamment les appareils électroniques et ceux de contrôle-commande et de protection, sont très sensibles à la qualité de l’énergie les alimentant.

 - Les appareils électroniques (démarreur progressif, convertisseurs de fréquence, redresseurs à commande de phase, micro-ordinateurs, TV, appareils électroménagers, ballasts électroniques, etc.) sont de plus en plus nombreux.

- Les équipements modernes engendrent des perturbations dans le système d’alimentation.

- Les exigences de disponibilité du service (pour la production, la gestion ou le commerce) sont de plus en plus élevées.

- Les fournisseurs veulent aussi améliorer la qualité «du produit électricité» pour éviter, d’une part, de payer des pénalités aux clients et les dysfonctionnements, voire la destruction de composants de leurs réseaux électriques, d’autre part. Dans les conditions de l’ouverture du marché d’énergie, la qualité de l’électricité fournie peut représenter un argument décisif pour fidéliser ou attirer les clients.

- La qualité de l’énergie électrique peut être actuellement mesurée.

La qualité de l'énergie fournie aux utilisateurs dépend de celle de la tension au point de livraison. Elle peut être affectée par certains incidents, soit externes comme la défaillance de la source d'alimentation ou bien inhérents à l'installation. Ces défauts détériorant la qualité de la tension se manifestent sous formes de différentes perturbations: surtension, déséquilibre, fluctuation, harmonique et creux de tension..

Les principales perturbations susceptibles d'altérer le bon fonctionnement des équipements et des procédés industriels sont les creux de tension, les harmoniques et inter-harmoniques, les fluctuations de tension ou Flicker, les déséquilibres de tension, les surtensions, les surtensions temporaires et les surtensions transitoires. Afin de caractériser et de quantifier ces perturbations, les industriels ont développés des « mesureurs » de la qualité de l'énergie (qualimètre, flickermètre, perturbographe, analyseur de réseau, analyseur de puissance.), [2].