L’intensification des procédés pharmaceutiques consiste, par le développement de méthodes, techniques de synthèse organique, les extractions et appareils adaptés, à concevoir des procédés plus compacts et plus économiques, dont la capacité de production est de plusieurs fois supérieure à celle d’un procédé conventionnel. Cette définition se résume de manière très synthétique par « faire plus avec moins ». L’intensification s’inscrit dans un contexte de développement durable et répond donc aux enjeux suivants :

- Environnementaux, par la mise au point de procédés plus sûrs, moins consommateurs d’énergie, de matières premières et de solvants, et moins polluants (Chimie verte) point essentiel de notre cour.

- Économiques, grâce essentiellement à la miniaturisation qui permet de réduire l’intensité capitalistique des procédés, de diminuer la durée et donc le coût des phases de conception (tests à haut débit) et d’extrapolation. L’intensification est génératrice de nouveaux modèles de coûts (production sur place et à la demande, diminution des stocks, flexibilité par l’assemblage de modules).